Le grand-père part en prison : un cas qui secoue Montluçon… et les 1ère HLP
Un homme de 52 ans a comparu mardi devant le tribunal correctionnel de Montluçon pour des faits graves d'agression sexuelle sur sa petite-fille. Déjà condamné en 2008 pour des agressions sexuelles, cet homme voit son passé criminel refaire surface de manière tragique et révoltante.
L’affaire a particulièrement ému la communauté locale, notamment les élèves de 1ère HLP du lycée qui ont tenu à exprimer leurs sentiments et leurs réflexions sur ce drame familial :
Léna a partagé son indignation et sa colère :
“C’est choquant qu’un homme déjà condamné puisse recommencer. Et les deux dames qui défendent ça, c’est vraiment révoltant.”
Morgane exprime sa profonde tristesse et son empathie pour la victime : “Je suis super triste pour cette petite. Sa maman m’a également fait beaucoup de peine. Personne ne devrait vivre ça.”
Maëva appelle à la vigilance et à la solidarité au sein de la communauté : “On doit tous être plus vigilants et se soutenir. Les victimes doivent se sentir en sécurité pour parler.”
Pendant l’audience, deux femmes de la famille de l’agresseur n’ont pas cessé de commenter l’affaire de manière virulente. Elles ont notamment déclaré à plusieurs reprises : “Faut qu’elle sorte de son trou celle-là”, en parlant de la juge. Elles ont également accusé la mère de la petite fille, qui ne cessait de pleurer pendant l’audience, en disant : “Elle fait comme sa mère, elle ment”.
L’affaire a mis en lumière de nombreuses lacunes dans le système de protection des victimes et la gestion des récidivistes. Le tribunal de Montluçon, conscient de la gravité des faits, s'efforce de rendre une justice qui puisse à la fois protéger les victimes et dissuader de futurs crimes.
Le verdict est tombé : le prévenu est condamné à deux ans de prison ferme, avec un suivi socio-judiciaire de trois ans, incluant une obligation de soins et une interdiction d’entrer en contact avec sa petite-fille. En cas de non-respect de ce suivi, il purgera deux ans supplémentaires en détention.
Léna Mairecolas, 1 G2