Dom Juan, le séducteur pas séduisant...
« Dom Juan, une mise en scène trop classique pour une pièce révolutionnaire. » (Arun Schuit)
« Cette pièce aborde des thèmes universels tels que l’hypocrisie, la rébellion contre les conventions sociales. Le personnage principal, Dom Juan, interprété par Xavier Gallais, incarne la liberté et le mépris, il est à la fois charmeur et manipulateur, tandis que Sganarelle, joué par Vincent Winterhalter, représente la voix de la raison et de la morale. » (Kahina Kheddache)
« L’histoire ici est plus tragique avec un Sganarelle plus agressif et moins mouvementé que dans la mise en scène de Daniel Mesguich, par exemple. » (Quentin Labbay)
« Macha Makeieff nous présente un Dom Juan mégalo, menteur et accro aux conquêtes amoureuses, accompagné d’un Sganarelle très superstitieux et un peu comique. » (Théo Henry)
« Le décor et les costumes sont classiques et correspondent à l’époque de la création de la pièce. Je trouve toutefois que cette décision de mise en scène manque cruellement d’originalité. C’est plutôt fade même si cela correspond à l’histoire. » (Romain Fauconnet)
« Le décor représenté sur scène est assez simple : c’est l’intérieur d’un manoir d’époque avec plusieurs fenêtres et meubles dont une double porte-fenêtre, une alcôve, un clavecin et un espace de rangement. (…) La pièce est fidèle au texte avec très peu de variation. » (Nathaël Déterne)
« Il faut aussi dire les choses que presque tout le monde a apprécié : les décors, l’éclairage et les costumes qui sont pour moi parfaits. De ce côté-là, je n’aurais pu espérer mieux. » (Mohamed Benjelloun)
« J’ai aimé ce spectacle, j’ai trouvé que cela faisait aussi un peu comédie musicale car il y avait de la musique de temps en temps. » (Alya Depoortere)
« Les passages que je vais appeler à la limite de la comédie musicale où tout le monde chante et danse sont pour moi les meilleurs. Dans la scène du lit, où des jeunes femmes viennent s’introduire dans les draps de Dom Juan, la musique était douce mais aussi festive, le jeu des lumières durant ce passage était magnifique, ces tons de rouge et de rose mettaient très en valeur cette scène. » (Lilou Fajfar)
« La musique était très bien pensée avec l’ajout d’un clavecin pour accentuer la noblesse de Dom Juan. » (Lylian Abraham)
« J’ai bien aimé le jeu d’acteur d’Irina Solano qui était dans la peau de son personnage à 100%, elle nous faisait ressentir le mal-être d’Elvire, abandonnée par l’homme qu’elle aimait et revenant encore et encore vers lui dans l’espoir d’un amour mutuel. » (Ninon Cattanéo)
« Dom Juan est un homme dans les cinquante ans, avec un physique pas très développé, voire négligé. Ce choix est peut-être fait pour renforcer l’aspect du prédateur, mais cet homme qui drague des jeunes filles de vingt ans me paraît assez irréaliste. » (Arun Schuit)
« Dom Juan, le séducteur pas séduisant » (Tom Zamiara)
« Certaines choses m’ont troublé, comme Sganarelle qu’on pouvait confondre avec Dom Juan à cause de l’âge du comédien, mais aussi pour son aura de séduction. » (Aaron Bizien-Schindler)
« Xavier Gallais en Dom Juan peu charismatique, mais toujours avec des conquêtes. » (Nalya Lescurrat)
« Un Dom Juan qui ressemble à un ivrogne, et un Sganarelle aussi utile qu’un pot de fleurs dans une salle de bains ! » (Louna Meddour)
« La flamme éteinte par la comédienne au début de la pièce semble représenter la vie de Dom Juan éteinte par une femme, ce qui représente sa mort qui a lieu à la fin de la pièce car c’est à cause des femmes qu’il est conduit à sa perte. » (Chloé Pasquier)
« Une mort stupide, un feu inexistant et un personnage inconnu, vendredi 13 nous a bien servis. » (Maxens Guillaumin)
« Je m’attendais à ce que la metteuse en scène change quelques détails de la pièce pour la rendre un peu plus moderne, comme la mort de Dom Juan, qui serait tué par un pistolet à la place du feu. » (Gabin Hervier)
« Le corbeau représente pour moi la noirceur de Dom Juan et son manque d’empathie envers Pierrot. » (Chloé Pasquier)
« Le dénouement était très éloigné du texte ce qui a provoqué chez moi un sentiment de regret. » (Soan Sanchez)
« Cette pièce m’a particulièrement touchée surtout sur le dénouement où le jeu des lumières, la présence d’un son mélancolique ont rendu la fin et la mort de Dom Juan triste. J’ai ressenti de la pitié pour le personnage, bien que je ne l’aime pas. » (Isaline Da Rocha)
Critiques recueillies par Christelle Lambert