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Les élèves du lycée Paul-Constans et les entreprises de Montluçon collaboreront grâce au projet Territoire d'industrie

Par RAPHAEL BAUDIMANT, publié le samedi 11 mai 2024 16:18 - Mis à jour le samedi 11 mai 2024 16:18
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Dans le cadre du projet Territoire d’industrie, le lycée Paul-Constans, à Montluçon (Allier), a reçu des machines innovantes. Il a inauguré son FabLab en présence de nombreux représentants d’entreprises et de ses financeurs.

Le lycée Paul-Constans de Montluçon a fait découvrir son FabLab aux entreprises du bassin avec lesquelles il collabore régulièrement, ainsi qu’aux financeurs du projet Territoire d’industrie (d’un coût de 800.000 euros, subventionné à 60 % par l’État, avec la Région Auvergne-Rhône-Alpes et Montluçon communauté), mardi 30 avril.

 

Avec trois machines d’impression 3D, des scanners et une machine de soudure laser, le FabLab concernant le secteur de l’usinage et de la chaudronnerie est complet. L’établissement attend à présent des machines qui serviront dans le domaine de la chimie.

"Nous sommes aux trois-quarts du projet Territoire d’industrie."

JEAN-LUC HÉRAUD (proviseur du lycée Paul-Constans)

Des lycéens en bac pro, des étudiants en BTS et des professeurs travaillent sur ces machines depuis le mois de décembre. L’objectif pour l’établissement est de toucher le maximum de filières, d’autant qu’il est l’un des seuls dans l’académie à avoir ce type de machines.

"Ce FabLab sert au territoire"

Au cours de l’inauguration, les entreprises du bassin ont pu bénéficier de démonstrations.

"L’idée est que les entreprises en usinage et chaudronnerie du bassin connaissent nos ressources en formations et en matériel. Il faut leur montrer que ce FabLab sert au territoire et pas seulement aux élèves. C’est d’ailleurs pour cela que Montluçon communauté a participé au financement du projet."

JEAN-LUC HÉRAUD

Les responsables se sont effectivement montrés curieux, en particulier ceux qui prennent déjà des élèves du lycée en stage. "Nous apportons sur le territoire des machines qu’ils n’ont pas. Nous n’avons pas une capacité de production industrielle mais nous pouvons leur permettre de créer et de tester des prototypes avant d’investir des sommes importantes dans des projets. Les entreprises pourront se servir de nos machines en totale autonomie", renchérit le proviseur.